Et des vidéos inédites des deux milles derniers km sur la page Vidéos : "Allemagne" " Jackpot" et "Déballage".
mercredi 14 décembre 2011
Suite de la fin
Et des vidéos inédites des deux milles derniers km sur la page Vidéos : "Allemagne" " Jackpot" et "Déballage".
mercredi 7 décembre 2011
France : Dunkerque - Saint-Nazaire, suite et fin
Blois - Saint-Nazaire
mardi 22 novembre 2011
Flanders - Flandres
A Dunkerque, nous sommes toujours en Flandres et ceci se confirme par l’architecture en briques, par des digues protectrices et des terres en dessous du niveau de la mer. Nous en profitons pour manger la spécialité locale : les moules-frites, accompagnées de bières dont la dégustation est tout un art. Nous visitons le port lors de l’unique éclaircie du WE et devons reconnaitre que ce n’est pas si horrible que ça !
lundi 14 novembre 2011
Nederlanden - Pays-Bas
Deutschland – Allemagne
Nous voyons aussi, au bonheur de Claire, des méthaniseurs, deux cuves recouvertes d’une membrane et un container avec le moteur. Seul hic : ils biogazent du maïs ensilé. Ce que l’on appelle de la culture énergétique : je suis au taquet sur le sujet maintenant ! C’est aussi la période de l’épandage, le temps est assez sec pour les agriculteurs et les cuves doivent être vidées avant l’hiver. C’est beaucoup moins fun pour nos narines surtout quand une tonne à lisier décide d’envoyer la purée à 10m de notre pique-nique !
dimanche 30 octobre 2011
Danmark – Danemark
jeudi 13 octobre 2011
Sverige : Suède
La ville de Malmö est juste en face de la capitale danoise : København. Nous allons prendre le pont Øresundsbron au dessus du détoit de Sund ,un lieu de trafic maritime important seul accès aux mers du monde depuis la Baltique. Le pont est routier et ferroviaire, il est long de presque 8km (2 fois celui de St-Nazaire). Il y a une autoroute 2x2 voies sur le tablier supérieur et une double voie ferrée rapide à 200km/h sur le tablier inférieur. Le pont relie la Suède à une île artificielle puis se poursuit en tunnel pour passer sous la trajectoire des avions de l’aéroport de Copenhague. Le train n’est pas très cher comparé au péage voiture. De nombreux danois habitent désormais en Suède où l’immobilier est moins cher et continuent de travailler au Danemark. En tout cas c’est le train le plus fastoche que nous avons pris durant ce voyage : ascenseur maxi taille à Malmö, pas de marche à l'accès au train, monstre place pour manoeuvrer aàl’intérieur, ascenseur à Copenhague. Tout ça, gratuit et sans bakchich !
mercredi 12 octobre 2011
Préparez le café, on arrive !
Pays baltes
Le paysage est toujours très plat et forestier, avec une jolie cote, par contre les routes sont pourries et nous avons eu jusqu'à 40km de pistes en une journée. La pluie nous a laissé tranquille mais nous avons eu beaucoup de vent de face. Parfois, un petit remontant s'impose.
Lietuva : Lituanie
A Klaipeda, nous avons été accueillis comme des rois chez Darius. Un soir par semaine, la communauté cyclo de la ville se retrouve dans son sauna. Et nous arrivons le bon soir ! Nous avons passé la soirée entre le sauna et le salon à discuter autour d'un thé. Nous avons découvert que Claude Marthaler, célèbre cyclo suisse, était venu chez lui quelques semaines avant nous. Nous roulons un peu dans sa roue et ca nous réchauffe le coeur. Un grand merci à Darius, Renata et Luka pour leur chalereux accueil.
mardi 27 septembre 2011
Suomi - Finlande
jeudi 15 septembre 2011
Россия : Russie
Plus de foulard ni de vetement de "camouflage" mais de longues jambes nues, de profonds décolletés et de tres hauts talons. On peut dire que les femmes russes osent les tenues excentriques. Dans les rues, on aperçoit beaucoup de belles femmes, grandes, élancées et énormément de grosses voitures, noires, aux vitres tintées. A chaque traversée de rue, nous sommes surpris des voitures arretées au feu : des gros 4x4 Porsche Cayenne, Land Rover, Lexus et d'autres sportives comme des Mercedes V12 ! On comprend vite l'intéret du 4x4 en ville quand on voit ou ils se garent...
Nous avons logé chez Julia dans un block au look tres soviétique au deuxieme étage qui est au premier niveau... avec ses deux fils : Misha et Arkadi, mignons comme tout.
Nous avons croisé Masha qui faisait escale a Moscow exactement lors de notre passage. C'est cool de voir une connaisance si loin de chez soi. Elle nous a confirmé que les Moscovites vivaient dans un monde a part ou la grosse voiture a 1 million ½ de roubles est nécessaire (300 k€). Nous avons découvert avec elle les joies de la poste russe. Apres 10 minutes d'attente devant un guichet ou nous étions premiers dans la file, nous avons demandé gentiment combien de temps nous devions encore attendre. La femme nous a retorqué qu'elle n'etait pas en train de ne rien faire ! C'est sur ! ...mais vous le faites tres lentement dites-donc !
St-Pétersbourg
St-Pétersburg - Suomi (Finlande)
lundi 5 septembre 2011
Iran
Dans la chaleur étouffante de Téhéran, les jeunes organisent des batailles d’eau mais ça aussi c’est interdit. Des jeunes qui jouant au pistolet à eau pour se rafraîchir ont été arrêtés et le mouvement durement réprimé (Voir l’article sur Courrier international). Merci à JB et Laurence pour le lien. Tous en vous rencontrant veulent vous montrer le vrai Iran. Pas celui des médias d'Europe ni même celui du Gouvernement d’ici. Un Iran cultivé, éduqué et ouvert sur le monde. Un pays qui a le cœur sur la main et l’hospitalité comme règle de conduite.
Nous ne ressentons absolument aucune insécurité même si nous sommes souvent “pris en otage” : baladés et guidés partout, tout le monde est au petit soin. C’est agréable après les lancés de cailloux chez le voisin turc. A ce propos, nous sommes arrivés en train de Van jusqu’à Tabriz et le départ, initialement prévu à 21h mais repoussé à 5h du mat, a finalement eu lieu à 8h ! Toutes les vitres de notre wagon portaient des traces d’impacts de pierres et nous avons rapidement compris pourquoi. Le train s’est ébranlé vers l’Iran et a essuyé des jets de pierres impressionnants. La plupart des lanceurs sont des adolescents, certains sont bergers. Nous avons imaginés qu’ils n’aimaient pas voir passer un train iranien et le temps de ramasser une pierre, ils sont en face du dernier wagon ou nous sommes installés avec le tandem... Une fois passé la frontière, plus rien.
Le foulard reste obligatoire et est très commun en ville. La couleur et la forme sont libre dans la limite du politiquement correct. Les femmes attachent leurs cheveux en chignons et en quadruple le volume avec des pinces sur lesquelles sont collées d’énormes fleurs en tissus. On ne voit plus que ça ! Les mèches de cheveux volent au vent, les sourcils sont très épilés et le maquillage de poupée est extrêmement à la mode. Les femmes ne peuvent montrer que leur visage alors elles rivalisent d’ingéniosité pour le mettre en valeur. Même sous 40 degrés, elles portent des “manteaux”, tuniques longues, pour cacher leurs formes. Si la tunique est trop courte, la police se charge de vous rappeler à l’ordre.
En vélo, c’est assez déroutant car les voitures stationnées en double file s’engagent sur la route, puis dans un second temps (éventuel) le conducteur regarde par la fenêtre... La notion d’angle mort semble inexistante. Nous jouons du klaxon, nous nous imposons et ça passe ! Pas d’incident à déclarer. Enfin, nous décernons à l’Iran le titre de champion du monde de la marche arrière sur bande d’arrêt d’urgence des 4 voies. L’Albanie n’a pas pu conserver son titre devant une telle maitrise... Mais que fait la police !
C’est un peu compliqué de rouler en Iran en plein été et pendant le Ramadan. On peut manger et boire car nous sommes étrangers et en voyage mais nous évitons de le faire en public. Le plus dur reste de trouver de la nourriture : les restaurants sont fermés et il n’y pas beaucoup de superette bien achalandées. Nous pourrions en revanche avoir un régime chips-Coca Cola-Petit Beurre sans aucun souci ! Oui oui il y a du Coca-Cola en Iran. Sur Facebook un sondage a été lancé sur la question du jeune en Iran ? Sur 100 000 participants 50% le respectent. Le soir, les gens s’invitent à rompre le jeune entre amis ou en famille. Nous découvrons alors le sens initial des mots «Breakfast » et « déjeuner ». Tout s’éclaire ! Au coucher du soleil, à la rupture du jeune, un premier repas est servi avec traditionnellement de la soupe, des tourtes salées, de la salade et des pâtisseries. Puis une bonne heure plus tard, un deuxième repas avec du poulet et du riz au safran... Et à 4h du matin, rebelote ! Nous avons du mal à suivre leur rythme !
Tout le reste est comme sur les photos : magnifique. C'est une sacrée découverte et nous en avons pris plein les mirettes... Merci a tous ceux qui nous ont aidés pendant ces 5 semaines.
mercredi 31 août 2011
Changement de cap
Nouvelles d’Iran
Des photos sont déjà en ligne dans l’album Iran et nous publierons bientôt un récit. Vous en saurez plus sur les fous du volant, le voile et le Ramadan…
samedi 30 juillet 2011
Turquie, nos impressions...
La Turquie est une montagne ou les routes montent et descendent inlassablement. Les paysages sont variés mais le mot plat ne semble pas exister. A pédaler ici, on comprend mieux les avantages d'un moteur. Lorsque la route est déserte, les stations services rythment le paysage. La panne d'essence est impossible. L'aire du pétrole bat son plein et pourtant, nous n'avons jamais vu autant de chauffeaux solaires sur les toits. Le nombre de camions sur les routes et les travaux publics sont impressionnants. La Turquie soigne son réseau routier pour améliorer le transport de marchandises et de personnes. Erdogan, le premier Ministre (AK Parti) réélu en juin dernier, a lancé une politique de grands travaux. Depuis 10 ans, l'économie de la Turquie est tres dynamique et pourtant elle exporte toujours peu et importe beaucoup. Mais comment font-ils ? Les recettes viennent de la privatisation de leurs entreprises et de la taxe a la pompe : l'essence turque est la plus chere au monde (2€/L)...
En Turquie, de nombreuses villes approchent le million d'habitants sans compter Istanbul, Izmir et Ankara qui regroupent a elles seule plus de 20 millions d'habitants. En campagne, on ne trouve que des petites villes ou villages et on traverse parfois 20km désertiques. En ville, certaines femmes portent le voile, le hijab, qui couvre les cheveux et cache le cou, mais beaucoup moins qu'en campagne. On remarque surtout une grande diversité dans les tenues vestimentaires. Dans les villages, on voit tres peu de femmes dans les rues, les commerces sont tenus par des hommes et on ne les voit jamais au café ou les hommes passent beaucoup de temps a boire le thé et jouer aux cartes ou au Tavla (Baggamon).
Lorsque nous sommes invités dans une famille, les femmes ne mangent pas avec nous. Parfois, elles invitent la fille étrangere a venir avec elles dans leurs pieces. La cuisine est souvent bien équipée de tout le nécessaire et les 3 générations cohabitent, il en résulte un joyeux bazar. Les pieces servent a la fois de salon et de chambre, elles sont tres peu meublées, parfois quelques canapés et une armoire. Le sol est toujours recouvert de nombreux tapis et des coussins servent a s'adosser. Pour manger, ils disposent une nappe et de grands plateaux autour desquels chacun prend place en tailleur. Pour dormir, ils s'installent sur les tapis et nous réservent parfois les canapés.
En un peu plus de 2 mois en Turquie, nous avons découvert 2 pays. Celui de la ville et son incroyable croissance économique, ses buildings et ses routes en construction, ses habitants, contemporains d'Ikéa, amateurs de vélo et de bierre ! Et la Turquie rurale ou la religion et les traditions sont tres presentes et particulierement dans l'Est ou la femme est réduite aux taches domestiques. Partout en revanche, le meme sens de l'hospitalité. A Sarıcakaya, le sous-prefet nous appelait "mes invités", dans l'Est les Imams et les Muhtars nous ont accueilli avec surprise mais ont ouverts tres vite leur porte.
Lorsque l'on avance vers l'Est, on observe tristement que l'éducation des jeunes reste un chantier important, a l'Ouest les jeunes parlent facilement anglais mais a l'Est les "hello" sont suivi presque imédiatement de "money money" si ce n'est de jets de cailloux. Les cyclistes et les trains sont particulierement visés par ces incivilités. On en vient meme a considérer les enfants au bord des routes comme des chiens que l'on repere de loin et dont on se méfit. Les moeurs quelques peu violentes s'étendent aussi a l'age adulte et nous (enfin Claire) avons essuyé une claque dans le dos qui n'avait rien d'amicale. Il n'en fallait pas moins pour nous faire péter les plombs et nous décider a quitter la Turquie au plus vite...
Rassurez-vous, notre arrivée en Iran s'est tres bien passée et nous avons rencontré des gens tres sympas et loin des clichés que nous pouvions avoir.