samedi 23 avril 2011

Petit point MATOS

Pour les randonneurs, bricoleurs et autre curieux, nous souhaitons partager nos petites bidouilles qui nous rendent autonomes en énergie : un panneau solaire accompagné d’une batterie tampon et un réchaud à bois.

Panneau solaire

Petit Résumé :
Pendant la journée, l’énergie captée par le panneau solaire est accumulée dans une batterie tampon. Le soir, cette énergie est utilisée pour nous éclairer et la nuit, pour recharger nos appareils électroniques (appareil photo, caméra GoPro, téléphone portable).
En détails :
Le panneau solaire, ou chargeur solaire de batterie, de PowerFilm, a été acheté au Vieux Campeur en promo à Paris. Il a une capacité de rechargement de 300mAh pour une batterie de 12V et il est vendu comme un 5W. En réalité, d'après les mesures de papa Carbo, le panneau fournit plus de 12V, sous ensoleillement maximal il fournit jusqu'à 18V. Le panneau est fixé sur la remorque à l'aide de 2 petites garcettes, 2 bouts, quelques nœuds et un scratch.
La batterie : au départ nous avions une batterie de 7 5.4Ah au plomb de 2kg... puissance redoutable, efficacité longue durée, pas d'effet mémoire mais légèrement trop lourd !!! Elle a été remplacée par une batterie de type bricolage Carbo : 10 piles rechargeables dimension LR6 de 1,2V chacune, montées en série dans des boitiers type modélisme. La capacité de la nouvelle batterie est de 2,7Ah soit 3 fois moins que la précédente mais elle est 4 fois moins lourde : 500g. Seul inconvénient mineur : il n’est pas possible de recharger deux appareils la même nuit.
Sécurité : 3 portes fusibles sont installés au départ de chaque sortie. Nous avons 3 fusibles de rechange. Les fils d'alimentation ou de sortie de la batterie comporte un nœud, ce qui permet de ne pas arracher les connectiques lorsqu'on bourrine pour sortir la batterie coincée dans la sacoche de remorque...
Sorties : 1 sortie allume cigare 12V vendu avec le panneau solaire dont le câble a été coupé et raccourci, 2 sorties type "jack" 12V branchées avec du câble haut-parleur HiFi.
Appareils :
- 1 adaptateur 12V pour téléphone,
- 1 adaptateur 12V / USB 5V,
- un chargeur de batterie Li-on 12V
- Bonus : un câble USB / jack peut remplacer la dynamo au cas où…

Budget total = 185€ : Panneau solaire 80€ (à-50%), batterie 50€, appareils ~50€, câble HP 5€.
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Réchaud à bois

Petit résumé : 
T'as du bois, t'as du feu : il te manques plus qu'un réchaud à bois...

En détails :
Pour minimiser l’utilisation du gaz et de l’essence sur notre réchaud multi-combustible, nous avons emporté un réchaud à bois. Dès que le temps le permet et que nous trouvons du bois, nous cuisinons avec. Pour le fabriquer, il suffit de 3 boîtes de conserve, un peu d’huile de coude et un bon ouvre-boite… Le principe du réchaud à bois double paroi est plus qu’éprouvé par les MUL, en détails ici.
Nous avons juste fait de nouvelles entrées d’air en cours de voyage. 
Nous remarquons que, plus le bois est sec et dépourvu d’écorce, plus le réchaud est efficace et propre. Néanmoins nous n’avons jamais pu faire bouillir de l’eau et cuisiner de bonnes pâtes avec ce réchaud, nous avons seulement obtenu une bouillie immangeable. Par contre, pour une soupe, un thé, une cuisson lente (ex : polenta), pour maintenir chaud ou réchauffer : c’est top. De plus, le réchaud est relativement léger (~200g sans réserve de bois) et le rayonnement du réchaud apporte un confort thermique appréciable pour les mains lorsqu’il fait froid.
Nous allons faire hurler les extrémistes de carte IGN mais la partie mer méditerranée (ou toute partie de carte non utilisée) est un combustible de démarrage satisfaisant. Sinon le papier toilette est excellent pour cette usage.
Le nettoyage de la popote se réalise à la paille de fer : seul moyen d’enlever la couche de suie formée par les flammes.
Inconvénients : le réchaud peut rester chaud longtemps après utilisation. Une forte odeur imprègne les ustensiles en contact avec le feu de bois. Il faut souvent réalimenter en bois et de manière régulière (on ne peut pas s’éloigner longtemps) pour maintenir un feu efficace.

Budget proche de 0€ : recyclage de boîtes de conserve, quelques rivets et un peu de temps.

mercredi 20 avril 2011

De Ancône à Durrës en Albanie

Petit résumé :
Chargement du tandem dans un premier train, un bus (oui un bus !), puis un second train et enfin un bateau et nous voilà en Albanie, à Elbasan chez JB et Laurence.

En détails :

Voyage en train
Le bateau Ancône – Durrës ne partant que dans 4 jours, nous choisissons d’aller à Bari en train, 480km plus au Sud pour prendre un bateau le lendemain soir. C’est là que la mission commence. Un seul train par jour accepte les vélos et il part à… 7h du matin ! Réveil 5h. Départ 6h. Petit contre-temps, le portail du camping est fermé, petit stress vite enrayé, nous trouvons une dame qui sort des toilettes en pyjama et qui, par chance, a la clé. A Senigallia (20km au Nord d’Ancône), nous chargeons le tandem et la remorque dans un wagon spécial vélos. Les espaces vélos italiens sont immenses, beaucoup mieux qu’en France. Seul inconvénient, deux changements nous attendent et les quais sont uniquement accessibles par des escaliers. A Foggia, nous attendons le deuxième train.
Ne trouvant pas le numéro du quai, nous demandons à quelqu’un et nous apprenons que le trajet se fera en bus ! Ouaouh, le tandem dans une soute ??!! Eh bien oui, c’est possible et malheureusement, dans le stress et le peu de temps que nous avons pour charger et décharger, nous ne pensons pas à faire des photos. Seules preuves, les éclats de peinture sur le cadre. Nous devons démonter la selle de Jean pour que le tandem rentre et au moment de le ressortir il reste coincé. Une fois tout notre bazar sorti des soutes, nous courons sur le quai. Enfin dans le dernier train, nous voilà soulagés.


Bari
Une fois les places de bateau achetées, nous profitons des quelques heures d’attente pour visiter Bari. Près du quartier de la basilique, nous hésitons à nous engager dans une jolie rue très étroite. Peut-être un coupe gorge… Apercevant un groupe de touristes dans une parallèle, nous les suivons. Dans la rue, devant toutes les maisons, des pâtes fraîches sèches sur des tables. Nous questionnons les touristes sur ces pâtes. En quelques secondes, nous nous retrouvons assis à une table avec deux Mama italiennes, Nunzia et Francesca, une boule de pâte dans nos mains… sales… et nous tentons de discuter dans un mélange d’italien, d’espagnol et de français. 
Deux italiennes arrivent, Annalisa qui parle français et Rosa. Tout s’éclaire, la recette des pâtes, les « orecchiettes », pourquoi elles sont dans la rue, qui les achète et aussi quelques mots d’italiens, la date du jour de Pâques… L’ambiance est rigolote et maternelle. Nous repartons un bon moment plus tard avec une gamelle de pâtes au brocoli rapé-anchois-tomates, super bon, et un paquet d’orecchiettes à la farine intégrale. Nous abandonnerons la gamelle à JB et Laurence. L’heure tourne et nous nous dirigeons vers le bateau.

Traversée de l’Adriatique
En attendant le bon moment pour embarquer nous dégustons nos pâtes puis nous jouons aux cartes à côté des douaniers, à l’abri de la pluie. Nous embarquons en premier. Le tandem et la remorque sont attachés avec des sangles dans la cale. Nous déposons nos sacoches dans la cabine et nous visitons le bateau. Tout est trempé sur le pont. Une petite bière, une bonne douche et au lit. A 23h, le bateau démarre. Le lendemain matin, vers 8h30, la côte est en vue. Albanie nous voilà. Nous sortons dans les premiers du bateau et quittons le port, après un petit coup de tampon sur le passeport.

Album photo complet Italia

vendredi 15 avril 2011

De Pise à Senigallia via Florence

Petit résumé :
Des belles pierres de Pise et de Florence, aux monts et vallées de Toscane et de Marche, à la mer Adriatique. Tout ça, tout ça et seulement une crevaison ! VIVA ITALIA, VIVA LA PIZZA I BARILLA...

En détails :
Après Pise, nous faisons escale dans le jardin de Rolando. Il croit que nous sommes hollandais car les précédents à camper dans son jardin l'étaient. Et non, francesi ! D'habitude, on nous prend pour des allemands, ça change. Rolando nous conseille un petit musée sur Leonardo de Vinci dans le village de Vinci. Ce petit détour de 4km nous retiendra finalement 4h. Le musée rassemble de nombreuses maquettes réalisées sur des dessins de Leonard de Vinci. On peut voir notamment des maquettes de grues impressionnantes d'ingéniosité pour l'époque, dont la fameuse grue qui a servi à terminer la célèbre cathédrale de Florence, des maquettes d'instruments de mesure, d'objets volants et autres curiosités. Le musée est dans un château, du sommet du donjon nous avons une vue magnifique sur les collines toscanes plantées d'oliviers. Nous poursuivons ensuite vers Florence, nous dormons dans un parc à quelques km de la ville. A 10h, tout est déjà plié et nous déjeunons sur une table de pique-nique. Les premiers pique-niqueurs arrivent et gardent leurs tables. Nous sommes le dimanche de Pâques et il fait grand soleil, les italiens se sont levés tot pour avoir une table. Quand nous nous apprêtons à partir la notre est déjà convoitée.

Nous visitons Florence dans la journée, c'est une très jolie ville avec très peu de voitures dans le centre, seulement des taxis et beaucoup de touristes. Il fait extrêmement chaud au soleil devant la magnifique basilique Santa Maria del Fiore, toute de marbre. Nous nous écartons un peu du centre pour manger dans un resto nos premières pizza italiennes. Nous poursuivons ensuite notre route vers l'Est. Nous avons quelques cols à passer entre Florence et Ancone...

Aaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!! Abrutis d'italianos de motards de m... Si un jour je les retrouve ces deux là, je leurs enfonce mon opinel dans l'oeil jusqu'au cerveau !!! En pleine montée, peu après Pontassieve, alors que nous attaquons le col et que nous nous traînons à 7km/h, deux motards surgissent face à nous. Le trafic est dense, retour de we, c'est déjà un peu stressant. Voilà que ces deux imbéciles profond absolument irrécupérables accélèrent et nous frôlent l'un après l'autre. Ils sont passés à moins d'un mètre de nous à peut-être 200km/h. Jean leur hurle dessus pendant qu'ils passent, moi je ne les vois même pas, ils sont trop près de Jean. Après leur passage, tous les véhicules motorisés et leurs conducteurs en prennent pour leur grade. Les insultes fusent. Le choc passé, c'est plutôt l'incompréhension qui s'installe. Pourquoi font-ils ça sur l'espace public ? La route n'est pas un circuit automobile p...de m...! Je me questionne beaucoup sur l'âge et les motivations de ceux qui font ça mais peu sur leur QI.

Les cols du massif de Montefeltro
Nous passons une nuit entre les vignes avant de poursuivre l'ascension du col, le Passo de Consuma. Nous sommes debout dès 7h, prêts à attaquer le col. Pendant notre petit déjeuner, c'est un défilé de gens seuls en voitures et de noirs dans des 4x4 conduits par des blancs. Peu répondent à nos buonjorno, bonne ambiance, nous ne traînons pas dans les parages. L'ascension du Passo de Consuma, 1050m, nous occupe pour la matinée. L'arrivée est une libération. Nous la fêtons avec du pâté italien "Voulez-vous pâté avec moi ce soir ?". Nous nous lançons dans une belle descente, à 50km/h, au milieu des forets de pins puis traversons une vallée bien roulante pour nous et aussi pour les voitures. Nous bifurquons en direction de Chitignano, enfin une petite route et moins de voitures. Nous commençons le deuxième col. Nous passons une nuit dans la montée. Dans un petit chemin, nous trouvons une petite place pour la tente et un ruisseau pour se laver. Nous prions pour que les glissements de terrains ne nous réveillent pas en pleine nuit. Le lendemain, dur dur, la montée sans échauffement. Après Chuisi di Verna, le paysage est magnifique, une ambiance de montagne avec des forets à perte de vue, des ruisseaux, une abbaye perchée sur un sommet et des lacets qui serpentent et sur lesquels nous avançons comme des escargots. Au col Valico dello Spino, à 1005m, nous mangeons et faisons une séance d'étirements. La première depuis le début, bouh c'est pas bien, mais là ça devient nécessaire. Nous poursuivons par une grande descente vers Pieve de Santo Stefano qui fait chauffer les freins. Et c'est reparti pour le col suivant, Valico de Viamaggio, 1050m. Nous l'atteignons en fin de journée et nous cherchons un bivouac dans le début de la descente. Dans la nuit, une pluie persistante nous réveille plusieurs fois. Le vent souffle fort. Le bruit des gouttes qui tombent sur la tente et les arbres balayés par le vent font un boucan d'enfer et nous tiennent en alerte. A juste titre car le lendemain nous découvrons quelques arbres cassés non loin de nous et la tente est déchirée... sur 3cm. Pendant le petit déjeuner, les rois de la route font crisser les pneus dans le virage 500m plus bas. La mafia déboule en Audi noire vitres tintées, nous nous planquons derrière la tente. Ouf ! ils sont passés trop vite pour nous voir ! Nous nous lançons dans la descente, 55km/h au compteur, nous aussi nous faisons crisser les pneus ! Dans la descente, le ciel se dégage un peu. Après Badia Tedalda, nous remontons vers Sestino. C'est notre dernier col, encore 500m de dénivelé pour l'atteindre. Nous comptons les virages. Depuis le col, nous apercevons des sommets enneigés, peut-être le Mont Catria. Enfin LA descente vers la mer Adriatique. Le soir, nous nous installons à coté d'une rivière, la Foglia, après Sassocorvaro.

Amerrissage adriatique
De Sassocorvaro à Pesaro, les km s'enchaînent au pas de course au milieu d'une vallée plate et industrielle. Nous déjeunons sur le sable, face à la mer. L'après-midi nous avalons les km vers Ancone. Le soir, nous peinons à trouver un camping ouvert, la saison n'a pas encore commencé. Finalement le camping Blu **** nous accueille chaleureusement et nous aide même à réserver nos billets de bateau. Après étude de la situation, nous allons en train jusqu'à Bari où nous prendrons le bateau pour Durres en Albanie. ça va être la mission : 8h de train avec 2 changements puis une nuit de bateau.

Photos à venir. Déjà quelques unes dans le nouvel album picassa.

jeudi 7 avril 2011

De Grasse à Pise

Après la route Napoléon, nous nous sommes rapprochés de la cote pour trouver un peu de plat. Après une petite escale à Beaulieu après Nice, chez Seb et Cécilia, nous filons vers l’Italie. Ce n’est malheureusement pas un cliché, mais c’est kéké-land le Sud-Est, des grosses voitures, des grosses lunettes, une attitude arrogante, on adore... peu de Niçois pure souche en fait et peu de place pour le vélo. Nous parvenons à nous faufiler à travers Monaco, tunnels, voies qui se croisent,Ferrari, Porche, aaahh le stress. Par hasard, nous tombons sur le salon des voitures écologiques où nous prenons place dans un tandem couché à assistance solaire, séance photos obligé !

Nous passons enfin la frontière. La cote est très jolie, une fois que l’on s’éloigne des grandes villes. C’est aussi très escarpé, la route monte et descend sans cesse, sous un bon soleil, dur dur. Difficile de faire du camping sauvage avec une cote pareille, la montagne se jette dans la mer et les villas sont accrochées dans la pente, impressionnant. Pour la première nuit en Italie, nous trouvons un camping à San Remo grace à des échanges charabièsques avec un passant.  Nous faisons office d’extra-terrestres avec notre tandem et une tente. Les campings n’ont meme pas d’herbe, tout le monde est en camping-car. Nous ne comprenons pas bien l’intéret du camping pour les camping-cars... un besoin de proximité peut-etre... nos bidochons de voisins s’en donnent à coeur joie, beuglent, rient et pètent sans se soucier de nous. Boules-Quiès ! Nous avons plus de chance le lendemain, nous rencontrons Renzo à Albenga, qui nous autorise à camper sur son terrain, un petit verger à coté d’une exploitation agricole (culture de fleurs et d’artichauds). Il nous rapporte 6 oeufs, des artichauds et des citrons, royal ! Si seulement nous pouvions rencontrer des Renzo tous les soirs ! Nous avons meme droit à un concert de crapauds, ça change des bruits des voitures. La route est toujours rude mais la vue magnifique. Nous avançons par petites étapes. Après une nuit dans un endroit pas terrible mais tranquille à Cogoleto, nous arrivons enfin à Genova. La traversée de la ville nous vaut deux rencontres, la première, une dame qui insiste pour qu’on la suive dans la circulation et finit par nous présenter l’inventeur d’un tandem bizarre et nous essayons l’engin, puis la deuxième, Roberto, un conseiller financier, très sympa, qui nous guide dans la ville pour nous indiquer un resto. Nous dormons ensuite à Rapallo dans un camping. Nous avons repéré une petite route qui longe la cote de Sestri Levante à La Spezia. Enfin, nous quittons la route principale et évitons la montagne. Et non ! Raté, la route est interdite au vélo, il faut faire du 40km/h minimum pour emprunter la route. Demi-tour ! Nous nous lançons alors pour la route qui traverse la montagne... 400m de dénivelé, un petit bivouac dans un champ avec une vue magnifique après Bracco et c’est reparti pour les 200m restants pour passer El passo de Bracco. S’en suit une longue, longue descente vers La Spezia. Nous nous posons pour dormir sur un parking près de la plage avant Carrara. Le long de la cote, des enfilades de cafés, bars de plage où la saison se prépare, réparations et installations en tout genre, tout le monde est dehors. Nous prenons notre premier et dernier bain de l’année dans la Méditerrannée à Forte dei Marmi. La route est droite et ennuyeuse. Nous arrivons enfin à Pise où nous avons pu vérifier que la tour la plus célèbre du monde penche bien ! Nous nous posons dans un campimg, où nous rencontrons Steven, un cyclo anglais bien sympa.

Depuis notre arrivée en Italie, notre italien s'est largement amélioré, nous parvenons à demander deux cafés en étant polis ! Nous sommes vite limités pour discuter, c'est parfois frustrant mais il va falloir s'y faire, nous sommes pas encore en Chine.

Avec notre panneau solaire, les discussions prennent vite la direction des énergies, c'est sympa. A ce sujet, les italiens font un référendum pour ou contre le nucléaire dans quelques jours. A quand en France ?

Maintenant, direction Ancona, via Florence. Pour les albanais, on approche !