mercredi 20 avril 2011

De Ancône à Durrës en Albanie

Petit résumé :
Chargement du tandem dans un premier train, un bus (oui un bus !), puis un second train et enfin un bateau et nous voilà en Albanie, à Elbasan chez JB et Laurence.

En détails :

Voyage en train
Le bateau Ancône – Durrës ne partant que dans 4 jours, nous choisissons d’aller à Bari en train, 480km plus au Sud pour prendre un bateau le lendemain soir. C’est là que la mission commence. Un seul train par jour accepte les vélos et il part à… 7h du matin ! Réveil 5h. Départ 6h. Petit contre-temps, le portail du camping est fermé, petit stress vite enrayé, nous trouvons une dame qui sort des toilettes en pyjama et qui, par chance, a la clé. A Senigallia (20km au Nord d’Ancône), nous chargeons le tandem et la remorque dans un wagon spécial vélos. Les espaces vélos italiens sont immenses, beaucoup mieux qu’en France. Seul inconvénient, deux changements nous attendent et les quais sont uniquement accessibles par des escaliers. A Foggia, nous attendons le deuxième train.
Ne trouvant pas le numéro du quai, nous demandons à quelqu’un et nous apprenons que le trajet se fera en bus ! Ouaouh, le tandem dans une soute ??!! Eh bien oui, c’est possible et malheureusement, dans le stress et le peu de temps que nous avons pour charger et décharger, nous ne pensons pas à faire des photos. Seules preuves, les éclats de peinture sur le cadre. Nous devons démonter la selle de Jean pour que le tandem rentre et au moment de le ressortir il reste coincé. Une fois tout notre bazar sorti des soutes, nous courons sur le quai. Enfin dans le dernier train, nous voilà soulagés.


Bari
Une fois les places de bateau achetées, nous profitons des quelques heures d’attente pour visiter Bari. Près du quartier de la basilique, nous hésitons à nous engager dans une jolie rue très étroite. Peut-être un coupe gorge… Apercevant un groupe de touristes dans une parallèle, nous les suivons. Dans la rue, devant toutes les maisons, des pâtes fraîches sèches sur des tables. Nous questionnons les touristes sur ces pâtes. En quelques secondes, nous nous retrouvons assis à une table avec deux Mama italiennes, Nunzia et Francesca, une boule de pâte dans nos mains… sales… et nous tentons de discuter dans un mélange d’italien, d’espagnol et de français. 
Deux italiennes arrivent, Annalisa qui parle français et Rosa. Tout s’éclaire, la recette des pâtes, les « orecchiettes », pourquoi elles sont dans la rue, qui les achète et aussi quelques mots d’italiens, la date du jour de Pâques… L’ambiance est rigolote et maternelle. Nous repartons un bon moment plus tard avec une gamelle de pâtes au brocoli rapé-anchois-tomates, super bon, et un paquet d’orecchiettes à la farine intégrale. Nous abandonnerons la gamelle à JB et Laurence. L’heure tourne et nous nous dirigeons vers le bateau.

Traversée de l’Adriatique
En attendant le bon moment pour embarquer nous dégustons nos pâtes puis nous jouons aux cartes à côté des douaniers, à l’abri de la pluie. Nous embarquons en premier. Le tandem et la remorque sont attachés avec des sangles dans la cale. Nous déposons nos sacoches dans la cabine et nous visitons le bateau. Tout est trempé sur le pont. Une petite bière, une bonne douche et au lit. A 23h, le bateau démarre. Le lendemain matin, vers 8h30, la côte est en vue. Albanie nous voilà. Nous sortons dans les premiers du bateau et quittons le port, après un petit coup de tampon sur le passeport.

Album photo complet Italia